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Tout a commencé de rien (l’histoire de l’IWI)

J’ai bien envie de vous révéler aujourd’hui l’histoire de mes débuts d’entrepreneure. Mes idées folles et mon audace. Avec le soutien indéfectible de Milo, mon conjoint. Qui me soutiendra au point de s’associer au projet !

Et j’ai surtout envie de vous raconter l’histoire de notre marque « International Wedding Institute ® ». Comment tout a commencé, parti de rien.

 

Notre agence de Wedding Planner à Metz en 2006

Tout a commencé en 2005, lorsque je découvre le métier de Wedding Planner. Je ne sais plus comment, je ne sais pas pourquoi. Mais le mariage m’attire. Bien sûr, comme nombre d’entre vous, c’est aussi à travers la vision du mien que ce domaine m’inspire. Je ne suis pas encore mariée. Mais en couple depuis déjà 5 ans, j’y songe beaucoup et m’impatiente.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu l’envie d’entreprendre. J’ai toujours eu plein d’idées farfelues en tête. À 8 ans déjà, j’avais eu l’idée d’organiser des petits spectacles payants dans le jardin de mes copines, dont les parents n’étaient pas très enchantés. J’avais créé des chorégraphies et des tickets de spectacle en bonne et due forme.  À 10 ans je m’imaginais styliste pour Barbies, et avec mon amie d’enfance, on avait commencé à faire des patrons et à réfléchir à un mini ‘business model’. C’était du sérieux tout ça !

Me voilà arrivée en fin 2005, et je décide, d’un coup d’un seul, de devenir Wedding Planner ! Pas de formation à l’époque. Il va falloir improviser. Du haut de mes 22 ans, en plein Master 1 de droit mention AES (une sorte de diplôme de gestion qui intègre à la fois le parcours droit et économie), je crée une EURL. Ce sera « Mon jour J zen », un nom improbable et impossible à prononcer, ça fait partie de mes erreurs. Je vous avoue que depuis toutes ces années, j’étais persuadée que j’avais créé ma première entreprise vers 24/25 ans. C’est en écrivant cet article que je me rends compte de mon âge, et de mon audace de l’époque. Car il y a plus de 15 ans, créer une EURL (une ‘société’, donc) ce n’était pas une mince affaire, comparée au statut autoentrepreneur d’aujourd’hui.

Mes débuts de Wedding Planner

Les débuts sont un peu difficiles, mais le salon du mariage de Metz va m’apporter beaucoup de visibilité et tous mes mariages ! Milo sera toujours à mes côtés. 

Un tout nouveau métier en France

Pourtant, je ne vivrai pas de cette activité. C’est un tout nouveau métier en France. En province, il est compliqué de facturer un prix qui assurait une rémunération (soit au moins 3 000€ pour une organisation complète). En effet, à ce moment, les mariés sont très réticents de ‘payer’ pour que l’on organise leur mariage et ne connaissent pas le concept de ‘Wedding Planner’. La communication, c’est surtout de la pédagogie à cette époque. Ce n’est sans doute pas pour rien que j’ai fini pas faire de la formation, après avoir répété tant de fois ce qu’était un « Wedding Planner ».

Concurrence entre Wedding Planner et organisateurs de mariages clé en main

Mais aussi, la concurrence avec ce que j’appelle les organisateurs de mariage « clé en main » est rude. Une agence de notre région soutient d’ailleurs, à qui veut l’entendre, qu’il est scandaleux de payer 1 500€ pour une organisation de mariage, alors qu’eux le proposent gratuitement (mais avec marge sur les prestations, bien sûr). Imaginez-vous donc qu’à cette époque nous ne facturions que 1 500€ et c’était déjà trop pour les couples.

Pour la petite histoire, ce professionnel avait été interviewé dans un magazine mariage distribué à l’entrée du salon du mariage sur lequel j’exposais, en 2007. Une concurrence déloyale certaine, de la part d’un professionnel qui, de surcroît, n’était pas présent sur le salon.  Il s’est alors créé une belle solidarité avec mes consœurs de la région, bien que je sois la seule à y exposer. Nous nous étions réuni à 4 Wedding Planners pour envoyer des courriers en recommandé et nous défendre. Cela n’a servi à rien. Mais nous avons ainsi créé de jolis liens. L’une d’entre elles, Sonia, fondatrice de Cérémonia, est d’ailleurs toujours Wedding Planner à ce jour dans notre région ! Déjà lancée depuis un moment, plus âgée et expérimentée que moi, je me souviens encore de sa bienveillance à mon égard, un peu comme une grande sœur dans le métier.  

Déjà à l’époque donc, je me sentais fortement impliquée dans la défense du métier, l’envie fédérer et de partager. 

Je vais organiser de jolis mariages durant plusieurs saisons. Par miracle, j’ai réussi à remettre la main sur quelques photos d’installation, avec ma moitié, toujours à mes côtés. Eh oui, n’oublions pas que nous sommes en 2006/2008, réseaux sociaux et smartphones ne sont pas encore nés. 

Merci également de votre indulgence. Il y a plus de 16 ans en province, les tendances mariage n’étaient pas les mêmes. C’était vraiment une autre époque. Tellement émue de retrouver ces quelques souvenirs !

Je pense quitter le mariage … et puis non !

Mon activité est donc tout à fait rentable, mais ne dégage pas de salaire.

Je rassure bien sûr ceux qui lisent ces lignes et qui projettent de devenir Wedding Planner. Les temps ont bien changé, dixit Charles Aznavour ( » ♫ Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre ♫ … »). On ne facture plus 1 500€ pour une organisation. Les organisateurs de mariages clé en main n’existent plus beaucoup. Et les mariés savent ce qu’est un·e Wedding Planner !

Je dois donc travailler à côté. Ayant obtenu mon Master, je trouve tout de suite un emploi en CDD comme chargée de mission, dans une intercommunalité. Et l’alimentaire finira par prendre le dessus. Je travaille 40h par semaine, en plus de la gestion de mon entreprise. Il va falloir faire un choix. À ce moment, je pense tirer un trait définitif sur le mariage. 

« Je cours partout, je m’ennuie vite »

Finalement le CDD ne sera pas renouvelé, faute d’obtention de financement du poste par l’intercommunalité. J’ai besoin de profiter de ce répit que m’apporte l’assurance chômage, pour me reposer. 

Après avoir enchainé en 5 ans, la création et la gestion d’une société, l’obtention d’un Master, et un premier poste de chargée de mission. Sans compter les petits boulots ou les stages pendant mes études. 

J’avais notamment travaillé dans différents ‘Maisons du Monde’ de ma région en début puis en fin d’études, sur une durée totale de près de 2 ans, qui me donnera le goût et l’expérience de la décoration. 

Mais aussi, j’ai été assistante Manager dans la restauration rapide, chez Quick pour ne pas les nommer. Une ‘aventure’ qui me donnera le goût de le gestion d’équipe et des responsabilités, et  les connaissances des normes en restauration également. Je me souviens d’avoir suivi la formation ‘manager’ dans un restaurant ‘formateur’ à 200km de chez moi, juste avant une période de partiels en Licence, avec des classeurs entiers de normes sanitaires et de sécurité à apprendre. Quand on vous confie, à la vingtaine, les clés d’un restaurant et une demi-douzaine d’équipiers, pour la fermeture ou l’ouverture, ça vous fait mûrir d’un coup. Mais ce sera une expérience de courte durée. Après 6 mois, le rythme intense et la pression énorme auront eu raison de moi. 

Mais encore, j’ai été conseillère juridique en droit de la consommation (stagiaire) à l’association « UFC Que choisir ». Une expérience qui se poursuivra par du bénévolat pendant un temps, et qui m’apportera mes connaissances dans les relations juridiques entre clients et entrepreneurs, et qui m’apportera le goût de l’éthique et du respect du consommateur. 

Je me revois encore, un vendredi, sortir de la fac ou de stage pour me rendre à « Maisons du monde », puis sortir de « Maisons du Monde », la voiture chargée pour une installation sur un mariage.  

Comme le dirait Clara Luciani :

 » ♫ Cette vie que j’habite parfois me dépasse, parfois est trop petite … Je cours partout, je m’ennuie vite ♫ « .

La création de Devenirweddingplanner.com fin 2008

Eh oui, vous l’avez compris, après tout ça, je ne resterai pas à rien faire bien longtemps. Après quelques semaines de chômage, je m’ennuie déjà et j’ai besoin de faire quelque chose. Je crée alors ce qu’on pourrait appeler aujourd’hui un « Blog ».

Après m’être moi-même mariée à l’été 2008, je crée un blog en fin d’année, sans prétention aucune, juste pour partager mon expérience qu’avait été la mienne dans le Wedding planning et surtout l’entrepreneuriat (vu la création d’une EURL, mon diplôme en gestion, et mes connaissances en droit de la conso). 

Je crois que je regrettais sans doute un peu d’avoir arrêté, parce que finalement, ça marchait plutôt bien.  Peut-être le Wedding Blues aussi. Et puis, j’étais sans doute frustrée de ce que je considérais comme un « échec« .  Et j’avais besoin d’extérioriser. Écrire c’est mon mode de fonctionnement.  La preuve. 

Finalement, comme un grand nombre d’entrepreneur·e·s (Ford, Bill Gates, Walt Disney, ou plus proche de nous, Olivier Roland l’auteur de « Tout le monde n’a pas la chance de rater ses études ») , l’histoire m’apprendra que c’est parfois sur un échec que l’on crée sa réussite !

Mais pour le moment, je n’imagine pas un seul instant qu’on puisse me lire. À cette époque, bloguer, ou plutôt créer un site n’était pas un métier. Je n’ai jamais imaginé tout ce qui allait suivre et s’enchainer toujours très rapidement, bien malgré moi, mais pour mon plus grand bonheur.

Toujours pleine d’idées farfelues

Créer devenirweddingplanner.com ne sera pas la seule idée farfelue que j’aurai eue durant cette période pour tromper l’ennui. 

Parmi toutes celles que j’aurais, il y aura la création du site colocation-monoparentale.com. Cela m’a valu des dizaines d’articles dans les journaux et les webzines. Dont certains articles sont restés en ligne depuis toutes ces années comme sur bondyblog ou encore libération par exemple. Très émus de les retrouver ! J’ai aussi eu droit à un passage dans ‘Combien ça coûte’ sur TF1, et de nombreuses citations dans plusieurs grandes chaînes TV. 

Un fort engouement, donc. Cependant, ce fut un projet très chronophage et que j’ai un peu délaissé. Car pour ma part, le mariage m’avait rattrapé !

Et vous l’aurez compris, c’est aussi durant cette période que je vais acquérir, en totale autodidaxie,  toutes mes connaissances et mes compétences en informatique, en création de site et langages divers (html, php, java, …). Un domaine qui n’était pas du tout mon milieu jusqu’alors, mais qui passionne mon mari qui me guidera, dans un premier temps. Je passerai des heures à apprendre tout ça et à me passionner !

Les premiers séminaires 

Et le blog cartonne. À cette époque, c’est l’unique site de référence sur le métier de Wedding Planner qui donne des informations gratuites. Un véritable ‘portail’ du métier. 

 Je crée un forum. Le forum cartonne. 

Je crée un E-book gratuit « Devenir Wedding Planner ». Il est téléchargé plusieurs centaines de fois par semaine, et il atteindra très vite 10 000 téléchargements, jusqu’à ce que j’arrête de regarder les chiffres, très occupée avec ce qui va suivre. 

En effet, en échangeant avec tant de personnes sur ce forum, je sens qu’il y a un réel besoin de plus. C’est une opportunité qui s’ouvre devant moi, de créer quelque chose. Mais c’est vraiment avec beaucoup de doute, avec une vision à très court terme et sans grande conviction que je crée mon séminaire « Devenir Wedding Planner ». Aujourd’hui, on en voit pousser partout : des [visio]conférences, des masters class, des coachings … Rien d’extraordinaire. Mais à l’époque, c’est une révolution. Je suis, sans aucun doute, l’une des premières à avoir animé des conférences (que j’appelais ‘séminaire’ à l’époque) sur le métier de Wedding Planner, un peu malgré moi. 

 

Mon premier séminaire a lieu en mai 2009 et, comme vous le voyez, il était au complet ! Je le ferai sous le statut autoentrepreneur. Là encore, je serai précurseur, car j’ai adopté ce statut le 10 janvier 2009, soit 9 jours après sa création en France !

C’était complètement improbable. D’une imperfection inouïe. Mais qu’est-ce que je suis fière en me replongeant dans ces souvenirs !

D’autres séminaires suivent et passent sur 2 jours.

Le premier atelier « déco »

Et je crée une journée d’atelier « déco ». L’ancêtre de notre formation « Wedding Designer » et des Workshops ‘déco mariage’ d’aujourd’hui !

Je fais appel à une décoratrice, Pingsy Young, avec qui j’aurai plaisir à travailler pendant plusieurs années. Elle aura obtenu un partenariat avec Options. Et c’est donc dans les locaux de leur Showroom du 16ème arrondissement à Paris que nous organiserons notre premier atelier en novembre 2009. Pas peu fière de nous !

Des interventions dans les écoles supérieures

J’interviens aussi dans des écoles, comme ici à l’IEFT de Paris (École supérieure de tourisme) en début 2010, où je suis enceinte de mon grand qui a aujourd’hui 11 ans. Cela ne m’étonnerait guère que cette intervention « Wedding Planner et tourisme » soit la première conférence « Destination Wedding » en France, finalement. Un sujet qui me parlait plutôt bien, puisqu’avec Milo, nous nous étions mariés à l’étranger, aux USA. Encore des photos rares, à l’époque ce n’est automatique pour personne. 

Et après le blog ?

Mais très vite, on commence à être organisé, et  on sent que les séminaires ne suffisent pas. Mon blog ayant de plus en plus de succès, je m’intéresse à la manière dont je pourrais le ‘monétiser’, car j’y passe tout de même beaucoup de temps. Et je découvre qu’on peut ‘gagner’ sa vie avec un site, ou au moins en faire un revenu complémentaire. Pourquoi pas moi ?  

En effet, le blog  avait un vrai potentiel. Les réseaux sociaux n’existaient pas encore beaucoup. Mais l’e-mailing si. Et, pour vous donner une idée, j’avais une liste de  plusieurs milliers d’inscrits à ma newsletter, qui avait atteint plus de 10 000 abonnés à un moment, mais je ne sais plus très bien quand. Bref, c’était vraiment LE portail web du métier. Beaucoup d’anciennes Wedding Planners de l’époque s’en souviennent. 

À l’époque il n’existait qu’une seule formation Wedding Planner en France, et qui avait moins de 2 ans. Je contacte donc l’organisme qui l’organise pour leur proposer un contrat publicitaire sur le Blog. J’ai donc rendez-vous à Paris. Jeune et l’air d’en avoir 10 de moins,  métisse, enceinte et portant donc ce que je pouvais, je ne pense pas que je leur ferai bonne impression.  Et je ne peux pas les blâmer.

De mon côté, je suis tout aussi impressionnée avant comme après la rencontre. Un binôme de Parisiens beaux et très stylés. Sûrs d’eux, sans doute comme je ne l’avais pas encore été à cette époque, moi la petite provinciale sortie de nulle part.  Je les imagine avec au moins une quinzaine d’années de plus que moi. J’apprendrais par hasard, quelques années plus tard, qu’ils avaient quasiment mon âge. Comme quoi, la confiance en soi, ça change tout.  Et les  aprioris aussi.

Un partenariat qui tombe à l’eau

Bien sûr, ils ne me recontacteront pas et ne connaitront jamais l’offre que je pensais leur faire. Nous voulions leur proposer un contrat publicitaire de quelques centaines d’euros par mois. J’en étais toute stressée, moi l’hypersensible. Aujourd’hui, j’en rigole encore. 

Oui, parce que finalement, leur silence va me donner l’idée de créer moi-même ce qui n’existe pas et qui répondra aux besoins de mes très nombreux·ses « lecteurs·rices ». Aujourd’hui, on aurait dit « followers ».  Enfin, l’idée c’est plutôt Milo, mon mari, qui va me la souffler. Jamais je n’aurai osé avoir cette idée folle de créer ma propre formation (et je ne parle même pas « d’école »). Mais c’est lui qui va me donner confiance en moi. Comme il le fera jusqu’à aujourd’hui.  Et le dédain de ce binôme qui était, somme toute, complètement légitime et  compréhensible va me donner un regain de motivation. 

Création de l’institut en 2010

Début 2010, Milo se retrouve dans une période de chômage. Après avoir passé 5 ans à la fac à mes côtés en AES, il était, depuis, chargé de recrutement. Je mets fin à mon statut d’autoentrepreneur et nous décidons de créer ensemble une SARL (ma troisième entreprise, donc). C’est la  naissance de « Wedding Institute », le 1er mai 2010.

Notre première formation Wedding Planner est programmée en septembre 2010 à Paris. Nous passerons les premiers mois à organiser administrativement l’activité, gérer les premières inscriptions et continuer l’organisation de nos séminaires comme ici à Lyon ou à Metz, depuis notre appartement. Ce n’est qu’à compter de 2011/2012 que nous aurons de vrais bureaux et une assistante salariée.  

Notre première formation Wedding Planner

Notre première formation Wedding Planner se déroule donc en septembre 2010 à Paris. Elle est au complet : 9 participantes. Et à cette époque, l’organisation et la décoration ne seront pas dissociées sur ces 2 semaines très intenses. 

J’aurai travaillé pendant plusieurs mois pour construire le programme de cette formation. Qui, finalement, n’était pas si mal pour un début. Très loin d’être parfaite, bien sûr, ni au niveau de celle d’aujourd’hui. Mais en adéquation avec les besoins de l’époque et, surtout, authentique. 

Une superbe équipe pédagogique 

Les professionnels suivants feront partie de cette première équipe pédagogique et cette belle aventure qui dure depuis 10 ans maintenant : 

  • Gwénaëlle Sommier, fondatrice de Mission Mariage, Wedding Planner référente de la formation et qui est toujours avec nous aujourd’hui. Sans doute l’une de nos plus belles collaborations. 

  • Pingsy Young, Décoratrice référente

  • Caroline Baly, conseillère en image, fondatrice d’Image Nouvelle, elle deviendra, quelques années plus tard, chroniqueuse mode à CCBV sur France 2. 

  • Muriel Le Couls, Meilleur Ouvrier de France, formatrice en art floral

  • Moi-même, comme formatrice Wedding Business, et ça n’a pas changé jusqu’à aujourd’hui

Nous organiserons cette formation avec le soutien de la première association de Wedding Planners en France, qui n’existe plus à ce jour : l’UDOM (Union Des Organisateurs de Mariage). Les plus anciens d’entre vous s’en souviendront peut-être ? Quand je vous disais que « ♫ Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre « … 

Et nous rencontrerons plusieurs professionnels du secteur. Options, qui nous ouvrira les portes de son showroom à Paris 16. Une boutique de cadeau d’invités nous accueillera. Un magicien, Jérôme Cadeac, nous rendra une petite visite. Et un cake designer, Crazy Cake, qui nous fera le plaisir de nous apporter un gâteau à l’effigie de notre marque !

Des participantes adorables ! 

Mais surtout, une superbe session.  Des femmes adorables, pétillantes et bienveillantes, comme j’en rencontrerai encore beaucoup après ça. Et surtout très compréhensives. Clairement, on voyait sans aucun doute les défauts de cette ‘première’, mais elles n’ont jamais rien dit. Toujours souriante. Un beau bouquet m’attendra d’ailleurs le dernier jour. Assurément, un merveilleux souvenir. 

Pour l’anecdote, malgré que mon grand nous ait toujours suivis en coulisses, on ne le voyait pas. Sauf à cette toute première session. Lors de la journée de l’art floral, je passais voir si tout allait bien. Et lorsque je me suis éclipsée pour aller allaiter mon bébé, elles ont tout de suite compris qu’il était avec Papa dans la voiture. Elles ont alors insisté pour que je le prenne avec moi. C’est la seule photo que j’aurai de lui en formation, malgré sa présence assez régulière, mais toujours dans l’ombre, avec Papa. 

Et surtout le soutien de nos proches ! 

Rien de tout ça n’aurait pu voir le jour, sans le soutien sans faille de nos proches et surtout une personne chère à notre cœur qui, jusqu’à aujourd’hui, a été une béquille importante sur laquelle nous avons pu nous reposer chaque fois que c’était nécessaire. Et il y en a eu un nombre incalculable de ces fois. Un grand merci à elle, qui se reconnaitra !

Le ridicule ne tue pas ! 

J’ai hésité à écrire cet article, et partager ces photos. Comme j’ai hésité à créer ce blog d’ailleurs. Moi qui ne me montre jamais.

Aujourd’hui, avec les réseaux, tout doit être parfait. On doit montrer une image de soi lisse et parfaite. Mais j’avais tellement envie de partager avec vous ces souvenirs.

Et finalement, en y réfléchissant, c’est ce qui fait partie de la réussite. Comme l’erreur d’ailleurs. Tout le monde a commencé un jour. Je pense à Bill Gates dans son garage, et je me rassure. 

Et ce qui est beau c’est de comparer le lancement à l’instant présent. Et je crois que plus l’écart est grand, plus on peut être gêné·e de ses débuts, plus cela signifie que l’évolution a été grande et fulgurante. Plus on peut être fière. Mais aussi, plus le potentiel d’évolution à venir est important également. Tellement de choses restent encore à construire. 

Vous vous souvenez de votre premier client et de votre première prestation ? À quel point vous étiez imparfait et ridicule. Si ce n’est pas le cas pour vous, c’est qu’il n’y a pas eu beaucoup d’évolution depuis … Alors, prenez des risques ! Sortez de votre zone de confort !

Ah j’en ai testé des choses ! Et qu’est-ce que j’ai appris durant toutes ces années. Qu’elles étaient belles ces années d’insouciance. Et toutes ces personnes qui ont croisé ma route et m’ont fait grandir, dont vous faites peut-être partie où vous le ferez un jour.

Tellement reconnaissante !

Entreprendre c’est donc ne pas avoir peur du ridicule, de nos idées farfelues, de ce que les autres pourront penser. Entreprendre c’est dépasser cette peur, et je crois que je l’avais un peu oublié depuis quelques années. 

Et j’ai bien envie de continuer à vous raconter la suite de tout ça, donc.  Car, depuis, c’est plus d’un millier de personnes qui ont été formées et certifiées par notre institut, sur plus d’une centaine de sessions de formation :