Les mariages maghrebins s’initient, la veille, par le tatouage aux hennés réalisé sur la mariée, la cérémonie du hennaya. Elle se déroule <b>au domicile des parents de la mariée. Elle s’organise exclusivement avec les proches féminins de la mariée (amies, cousines, tantes, mère, belle-sœur,…). </b>
Le henné provient de la plante Lawsonia Inersis, d’un arbuste cultivé généralement en Afrique du Nord. La poudre de cette plante est récoltée et permet, avec ses propriétés colorantes, de créer le tatouage sur la main de la mariée ainsi que sur les pieds. Le mot HENNE vient du mot <b>HENA</b> qui signifit « <b><i>trouver grâce </i></b>». Ce rite, réalisé par une femme <b>appellé</b> <b>Nekacha</b>, permet à la mariée <b>de trouver grâce aux yeux de son mar</b>i et de passer du statut de fiancée à épouse, informant ainsi aux autres hommes de la fin de son célibat.
Durant la cérémonie, l’heureuse élue portera une robe verte, couleurs du henné lors de la pose, qui deviendra <b>rouge à la finalité</b>. Ce rite traduit son appartenance à son futur époux. Cette tradition permet à cette dernière de faire office de protection contre le mauvais œil et a pour objectif de faire d’elle <b>la plus belle femme pour le Jour J.</b>
SOURCE
https://www.mariages.net/articles/le-henne-de-a-a-z–c3644