- Ce sujet contient 1 réponse, 2 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anne-Marie MECHERI, le il y a 2 années et 1 mois.
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8 novembre 2022 à 19h15 #53738Anonyme
Bonjour !
J’ai toujours été salariée. Aujourd’hui je suis en recherche d’emploi. J’aimerais me reconvertir. Mais j’ai pas mal d’appréhension de reconvertir et me lancer en auto-entrepreneur. Mon mari est plutôt enthousiaste mais j’en ai rapidement parlé à ma mère et ma soeur qui ont été assez dissuasives…
Du coup je commence à avoir des doutes.
Y-a-t-il des personnes par ici qui ont aussi des doutes ? -
9 novembre 2022 à 15h41 #53743Anne-Marie MECHERIMaître des clés
Bonjour !
La peur est une émotion tout à fait normale. 😉 Elle ne doit pas empêcher d’agir, mais juste nous permettre de prendre conscience de nos blocages et des risques d’une décision pour savoir y faire face.
À mon point de vue, il ne s’agit pas de combattre sa peur mais de l’accepter et d’avancer, avec elle. Et il faut distinguer les peurs des autres et nos propres peurs. Souvent, lorsque des personnes de notre entourage nous dissuadent de prendre certaines décisions, ils le font en considération de leurs propres peurs qu’ils projettent sur nous. Parce que dans leur histoire de vie, par rapport à leur vécu et leur expérience, ils ne se sentiraient pas capable de faire telle ou telle chose. Et nous avons tous tendance à penser que ce qui vaut pour nous vaut pour les autres. Mais chacun d’entre nous évolue dans sa propre réalité, qui est unique.
Enfin, se rappeler que le courage, ce n’est pas “ne pas avoir peur”. Mais c’est y aller quand même MALGRÉ la peur.
Mes 3 conseils >>
- Arrêter d’attendre le meilleur moment
La petite ‘fenêtre’ de notre vie durant laquelle toutes les conditions que nous estimons nécessaires seront réunies (généralement : aucune responsabilité familiale, de l’argent, de l’expérience), n’existe pas ou sera très petite. Et il n’est pas certain, que cette fenêtre coïncide avec le moment où le marché sera le plus propice pour nous accueillir.
Parmi les centaines de personnes que j’ai accompagnées, la majorité ne remplissaient qu’un ou deux critères. Et pourtant aujourd’hui, nombreuses d’entre elles sont lancées et s’épanouissent dans leur activité !
- Arrêter d’intellectualiser les choix à faireLe meilleur choix n’existe pas.
Tous les choix comportent des points positifs et négatifs.
Savez-vous ce qui est le plus dur dans un choix ? Ce n’est généralement pas l’appréhension que ce choix ne soit pas le bon. Mais c’est plutôt d’abandonner les autres possibilités.
Faire un choix, c’est dire oui à la solution A et non aux solutions B, C, D… Et c’est souvent faire le deuil des avantages de ces solutions qui est difficile. Pour ne pas faire face à ce deuil, on allonge le temps de réflexion et de comparaison. On intellectualise. Au lieu de suivre notre intuition.
Plutôt que de comparer indéfiniment, il faudrait simplement suivre notre intuition et passer le reste du temps nécessaire à une phase d’acceptation de ce à quoi on renonce. Une fois que l’on accepte et que l’on se concentre sur ce que pourra apporter le choix A, sauter le pas devient un jeu d’enfant.
- Arrêter d’avoir peur de l’echec
L’échec est possible. L’échec n’existe pas.
“Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends” disait Nelson Mandela.
Si un projet n’aboutit pas, c’est peut-être parce qu’il n’était pas pour vous, mais que vous aviez besoin de passer par là pour vivre ce qui vous attend vraiment.
La “réussite” a une définition bien individuelle et n’est pas toujours là où on l’attend.
Chaque expérience, quelle qu’elle soit est un moment de vie à vivre, tout simplement.
J’espère que ça a pu vous aider 🙂
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