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Claudia D, le il y a 9 mois.
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Au sein du peuple Kuria, vivant au nord de la Tanzanie ainsi qu’au sud-ouest du Kenya, il existe une coutume appelée Nyumba Ntobhu (la maison des femmes) qui permet l’union entre deux femmes.
En Tanzanie, une femme n’ayant pas d’héritier masculin ne peux ni posséder de terres, ni hériter. À l’origine, cette coutume permettait aux Kuria, vivant essentiellement du travail agricole, de protéger leur héritage.
Une femme, généralement plus âgée, n’ayant pas d’enfants, peux choisir d’épouser une autre femme. Comme dans tout mariage traditionnel, elle doit offrir une dot et recueillir le consentement des parents de la femme à qui elle souhaite s’unir. En se mariant avec une femme plus jeune, ayant déjà un fils, la femme plus âgée aura ainsi un héritier. Si la femme n’a pas d’enfants, mais est en âge de procréer, les enfants seront alors conçus hors mariage et elle pourra ainsi espérer avoir un héritier mâle.
Depuis les années 70, cette coutume est de plus en plus pratiquée, et l’héritage n’est pas l’unique motif pour lequel les femmes y ont recours. Les violences conjugales, qu’elles soient de nature psychologique, physique et sexuelle sont un fléau en Tazanie. Les chiffrent varient entre 45% et 78% selon les régions. Les femmes, de plus en plus conscientes de cette violence ont le souhait de s’y opposer et de vivre libres. Elles ont alors également recours désormais à cette coutume pour se protéger et ainsi pouvoir vivre en indépendance.
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